Claude Viallat
12/05/2017 au 24/06/2017
12/05/2017 au 24/06/2017
Né à Nîmes en 1936 Claude Viallat étudie à l’École de Beaux-Arts de Montpellier de 1955 à 1959 ; puis de 1962 - 63, il complète sa formation à l’ École des Beaux-Arts de Paris. Il enseignera à l Ecole des Beaux-arts de Limoges, Il sera directeur des Beaux-Arts de Nîmes (à partir de 1979), enseignera à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris,( jusqu’en 2000 ). En 1966, Claude Viallat commence à travailler systématiquement avec une seule forme et expose pour la première fois des toiles sans châssis. Claude Viallat adopte un procédé d’empreintes colorées, une forme neutre, simple d’éponge ou de haricot cornu que l’on retrouve tout au long de son œuvre sur des supports très variés comme des bâches, tentes, parasols qui l’inscrit dans une critique radicale de l’abstraction lyrique et géométrique. Cette forme simple sera reproduite inlassablement à l’aide d’un pochoir.
En 1968 première exposition à la galerie Jean Fournier. En 1969 il est membre fondateur du groupe Supports/Surfaces.
L’existence d’une innovation du support dans le travail de Viallat en fait sa caractéristique. Il aborde cet espace artistique sans barrières, s’octroyant une liberté infinie dans les supports et les couleurs. Son travail correspond à un contexte historique et sociologique. L’idée d’un renouvellement artistique dans une époque où la société est en pleine mutation. Son art n’est autre que le reflet d’une génération qui se remet en question. On se débarrasse des méthodes archaïques et scolaires, et on utilise à nouveau ce qui a déjà vécu.
Il est exposé dès 1982 au Centre Pompidou, et en 1988 au Pavillon français de la Biennale de Venise. La reconnaissance de son œuvre est internationale depuis les années 80. Depuis 50 ans, l’œuvre de Claude Viallat n’a cessé d’élargir ses champs d’investigation, de vérifier et porter toujours plus loin ses choix.
Mouvement Supports/Surfaces : Point de départ du mouvement Supports/Surfaces en mars-avril 1969 avec une première exposition “Peinture en question” qui se déroule à l’École spéciale d’architecture à Paris. Le groupe accorde une importance majoritaire aux matériaux et aux gestes créatifs qui sont quasi primitifs. Le sujet de l’oeuvre n’est autre que le matériel. Louis Cane, Daniel Dezeuze, Patrick Saytour, et Claude Viallat sont influencés par l’art minimal américain et l’Arte Povera italien qui met en avant le processus de création. Le groupe se sépare rapidement, dû à des dissensions entre les membres ce qui aboutit en 1972 à une scission. On peut considérer que ce mouvement est le dernier groupe d’avant-garde français.
Aujourd’hui un espace entier leur est consacré au Centre Pompidou.
En 1968 première exposition à la galerie Jean Fournier. En 1969 il est membre fondateur du groupe Supports/Surfaces.
L’existence d’une innovation du support dans le travail de Viallat en fait sa caractéristique. Il aborde cet espace artistique sans barrières, s’octroyant une liberté infinie dans les supports et les couleurs. Son travail correspond à un contexte historique et sociologique. L’idée d’un renouvellement artistique dans une époque où la société est en pleine mutation. Son art n’est autre que le reflet d’une génération qui se remet en question. On se débarrasse des méthodes archaïques et scolaires, et on utilise à nouveau ce qui a déjà vécu.
Il est exposé dès 1982 au Centre Pompidou, et en 1988 au Pavillon français de la Biennale de Venise. La reconnaissance de son œuvre est internationale depuis les années 80. Depuis 50 ans, l’œuvre de Claude Viallat n’a cessé d’élargir ses champs d’investigation, de vérifier et porter toujours plus loin ses choix.
Mouvement Supports/Surfaces : Point de départ du mouvement Supports/Surfaces en mars-avril 1969 avec une première exposition “Peinture en question” qui se déroule à l’École spéciale d’architecture à Paris. Le groupe accorde une importance majoritaire aux matériaux et aux gestes créatifs qui sont quasi primitifs. Le sujet de l’oeuvre n’est autre que le matériel. Louis Cane, Daniel Dezeuze, Patrick Saytour, et Claude Viallat sont influencés par l’art minimal américain et l’Arte Povera italien qui met en avant le processus de création. Le groupe se sépare rapidement, dû à des dissensions entre les membres ce qui aboutit en 1972 à une scission. On peut considérer que ce mouvement est le dernier groupe d’avant-garde français.
Aujourd’hui un espace entier leur est consacré au Centre Pompidou.