MANU RICH
Manu RICH
06/09/2012 au 13/10/2012
Manu RICH
06/09/2012 au 13/10/2012
La série Yellow Noise de Manu RIch s'inscrit dans la continuité des dernières œuvres du peintre, où la présence de l'homme dans la nature se devinait au travers de natures mortes en contrejour, mais elle semble davantage marquée, notamment sa lumière et sa gamme chromatique, par l'influence que le Danemark a exercée sur l'artiste.
C'est d'ailleurs à Aarhus, portail de la mer Baltique, que Manu Rich a démarré la peinture à l'huile en 1990, pour en venir à adopter définitivement, et dans une démarche volontaire, l'acrylique, médium contemporain par excellence. Ce contexte nordique ainsi que l'expressionisme abstrait et le néo-expressionisme des années 80-90, vont imprégner de façon inébranlable son œuvre : " ma peinture a été influencée aussi bien par les rivages de la mer Baltique et sa lumière unique que par le port industriel et ses grues géantes chargeant les immenses containers. De retour à Paris, elle a été confrontée à un milieu urbain sonore et grouillant, à la recherche d'une nature qui essaye de survivre. "
Dix millions d'habitants à Paris et pratiquement autant d'expositions aux appareils de haute technologie. Lignes à haute tension, radars, télévision, antennes relais, téléphone portable, wifi, bluetooth... la pollution électromagnétique a tellement progressé dans notre environnement quotidien qu'il est impossible de s'en isoler, de ne pas en être atteint. Nous baignons dans l'électrosmog, ce brouillard électromagnétique qui traverse nos corps, interagit avec nos atomes, ce nuage invisible et dynamique qui évolue à son tour.
C'est pourquoi Manu Rich en est venu à utiliser " virtuellement et spirituellement la haute technologie " dans sa démarche artistique. Aujourd'hui, selon lui, on ne peut pas peindre un paysage sans tenir compte de ces paramètres. Peu importe où l'on se trouve dans le monde, il y aura toujours quelqu'un à proximité avec un téléphone portable ou un ordinateur.
Yellow noise (bruit jaune) est un clin d'œilà White noise, roman de Don De Lillo, et fait à la fois référence au bruit de fond (bruit blanc), ce brouillard visible et sonore, que pouvait faire la télévision quand il n'y avait plus l'antenne, autrefois, avant l'arrivée du numérique.
d'après Manu Rich: Yellow Noise d'A.F. Reggiardo
"Je peins le contre jour. Le soleil et la nuit,le jaune et le violet. Je peins des rivières, des fleuves, des océans, issus de ma mémoire, comme un flot déferlant, un cri hurlant, continu, parlant de vous, de moi, de notre rapport avec le monde vu souvent à travers les médias omniprésents de notre quotidien."
C'est d'ailleurs à Aarhus, portail de la mer Baltique, que Manu Rich a démarré la peinture à l'huile en 1990, pour en venir à adopter définitivement, et dans une démarche volontaire, l'acrylique, médium contemporain par excellence. Ce contexte nordique ainsi que l'expressionisme abstrait et le néo-expressionisme des années 80-90, vont imprégner de façon inébranlable son œuvre : " ma peinture a été influencée aussi bien par les rivages de la mer Baltique et sa lumière unique que par le port industriel et ses grues géantes chargeant les immenses containers. De retour à Paris, elle a été confrontée à un milieu urbain sonore et grouillant, à la recherche d'une nature qui essaye de survivre. "
Dix millions d'habitants à Paris et pratiquement autant d'expositions aux appareils de haute technologie. Lignes à haute tension, radars, télévision, antennes relais, téléphone portable, wifi, bluetooth... la pollution électromagnétique a tellement progressé dans notre environnement quotidien qu'il est impossible de s'en isoler, de ne pas en être atteint. Nous baignons dans l'électrosmog, ce brouillard électromagnétique qui traverse nos corps, interagit avec nos atomes, ce nuage invisible et dynamique qui évolue à son tour.
C'est pourquoi Manu Rich en est venu à utiliser " virtuellement et spirituellement la haute technologie " dans sa démarche artistique. Aujourd'hui, selon lui, on ne peut pas peindre un paysage sans tenir compte de ces paramètres. Peu importe où l'on se trouve dans le monde, il y aura toujours quelqu'un à proximité avec un téléphone portable ou un ordinateur.
Yellow noise (bruit jaune) est un clin d'œilà White noise, roman de Don De Lillo, et fait à la fois référence au bruit de fond (bruit blanc), ce brouillard visible et sonore, que pouvait faire la télévision quand il n'y avait plus l'antenne, autrefois, avant l'arrivée du numérique.
d'après Manu Rich: Yellow Noise d'A.F. Reggiardo
"Je peins le contre jour. Le soleil et la nuit,le jaune et le violet. Je peins des rivières, des fleuves, des océans, issus de ma mémoire, comme un flot déferlant, un cri hurlant, continu, parlant de vous, de moi, de notre rapport avec le monde vu souvent à travers les médias omniprésents de notre quotidien."